Adjara, Emma et Sali se rendent à Lagos. Les trois femmes se rencontrent dans un bus sur le trajet Bamako-Cotonou via Ouagadougou. Le voyage est un parcours du combattant. Elles subissent des pannes, affrontent des coupeurs de routes et sont témoins de vols entre passagers.
Mais leur pire cauchemar reste le franchissement des frontières où elles sont exposées à la corruption, aux violences faites aux femmes et au trafic. Pour s’en sortir, Adjara, Emma et Sali sont obligées de se serrer les coudes et de prendre soin les unes des autres.
La réalisatrice, Apolline Traoré, explique son intention : "Ces frontières-là sont tellement dangereuses, tellement difficiles à traverser, bien que la Cédéao [La Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest, une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée en 1975, ndlr] est en train de se battre pour faire une libre circulation de personnes et de biens. Dans la sous-région de la Cédéao, ce sont quinze pays où l’on devrait passer normalement sans problème. Mais ce n’est pas le cas. Si j’ai parlé des femmes, c’est parce qu’elles sont plus vulnérables. Je ne dis pas que les hommes n’ont pas de problèmes, mais ces routes, ces bandits, cette corruption, au niveau de la vulnérabilité, les femmes ont beaucoup plus de problèmes."
Adjara, Emma et Sali se rendent à Lagos. Les trois femmes se rencontrent dans un bus sur le trajet Bamako-Cotonou via Ouagadougou. Le voyage est un parcours du combattant. Elles subissent des pannes, affrontent des coupeurs de routes et sont témoins de vols entre passagers.
Mais leur pire cauchemar reste le franchissement des frontières où elles sont exposées à la corruption, aux violences faites aux femmes et au trafic. Pour s’en sortir, Adjara, Emma et Sali sont obligées de se serrer les coudes et de prendre soin les unes des autres.
La réalisatrice, Apolline Traoré, explique son intention : "Ces frontières-là sont tellement dangereuses, tellement difficiles à traverser, bien que la Cédéao [La Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest, une organisation intergouvernementale ouest-africaine créée en 1975, ndlr] est en train de se battre pour faire une libre circulation de personnes et de biens. Dans la sous-région de la Cédéao, ce sont quinze pays où l’on devrait passer normalement sans problème. Mais ce n’est pas le cas. Si j’ai parlé des femmes, c’est parce qu’elles sont plus vulnérables. Je ne dis pas que les hommes n’ont pas de problèmes, mais ces routes, ces bandits, cette corruption, au niveau de la vulnérabilité, les femmes ont beaucoup plus de problèmes."